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Mini Transat, Maxi Challenge

La Mini Transat en solitaire fait partie de ces courses au large qui font rêver où "l'homme, confronté à l'océan, exprime le meilleur de lui même" écrit Armel.

La Mini Transat en solitaire se dispute tous les deux ans.

Son règlement est simple : traverser l'atlantique en solitaire sur un monocoque de 6,50 m, sans aucune aide extérieure et sans routage.

L'épreuve, véritable laboratoire technologique et architectural, a servi de test à nombre de prototypes dessinés par les plus grands architectes (Bouvet-Petit, Berret-Racoupeau, Font-Conq, Pierre Rolland...)

Les "Minis" sont devenus au fil des transats, un laboratoire d'idées pour les architectes, les constructeurs et les coureurs. Ils ne cessent de gagner en performance et en vitesse sans jamais dépasser leur petite taille.

Tous les deux ans depuis 1977, la Mini Transat des 6,50m s'élance de Bretagne, reprend son souffle aux Canaries avant de rejoindre les Antilles Françaises. Une cinquantaine de jeunes skippers (jeunes, moins jeunes, amateurs professionnels) profitent des alizés d'octobre pour boucler une belle aventure sur des voiliers de 6,50m. La Mini Transat est avant tout une affaire de passionnés.

Armel a mis en place un programme d'entrainement en fonction du calendrier nautique, pour être le plus tôt possible sur l'eau.

La Mini Transat, 24 ans d'histoire

Aujourd'hui reconnue hors de nos frontières, la classe "Minis" se compose de quatre courses nationales et internationales dont une grande course au large en solitaire, épreuve phare du circuit : la Mini Transat.

8 octobre 1977, Penzance, Angleterre. 24 voiliers de 6,50m prennent le large vers Antigua, via Ténériffe. Ils se retrouvent tous les 2 ans sur leur terrain de jeu favori : l'Atlantique. La Mini Transat se voulait une réponse au gigantisme et à la démesure budgétaire des courses transocéaniques.

En 1984, Jean-Luc Garnier, journaliste et passionné de ces "Mini bolides", prend la relève du britannique Bob Salmon qui passe le flambeau après 4 éditions. "Voiles 6,50", association loi de 1901 et club affilié à la Fédération Française de Voile, est né. Elle organise la Mini-Fasnet, une course annuelle faisant l'aller retour entre la Bretagne et le phare Irlandais.

En 1985, la Mini Transat part et arrive en France, de Brest à Point à Pitre, avec une escale à Santa Cruz de Ténériffe. En 1988, une nouvelle course vient compléter le calendrier avec la Transgascogne, au départ de Port-Bourgenay.

En 1994, "Voiles 6,50" se scinde en deux structures distinctes séparant l'organisation de course (Voiles 6,50) et la gestion sportive (Classe Mini). La même année, les Italiens créent leur propre classe en liaison avec la classe Mini française qui garde la responsabilité de la jauge et du règlement.

Aujourd'hui la Classe Mini rassemble environ 200 adhérents, dont une majorité de coureurs, de tous les horizons : du charpentier à l'ingénieur, de l'infirmière au steward, du journaliste au skipper professionnel. Au fil des ans, le conseil d'administration fait évoluer les Minis dans le sens de la sécurité.

En 2001, la Mini Transat trouve un nouveau souffle en s'élançant le 23 septembre 2001 de la Rochelle direction Bahia, au Brésil.


Un tremplin

Depuis sa création plus de 400 navigateurs y ont participé dont bon nombre d'entre eux sont aujourd'hui reconnus ( les frères PEYRON, Laurent BOURGNON, Yves PARLIER, Isabelle AUTISSIER, Thomas COVILLE...).