Vous êtes nombreux à mavoir
suivi au plus près et à se demander ce qui sest
passé sur cette deuxième étape et pourquoi
jai dû renoncer à terminer la course.
Après trois jours de mer, alors que
jétais dans le groupe de tête, en ayant bien
" tricoté ", en gérant les bascules de vent,
mon pilote ma lâché. Cétait de nuit
avec un passage de front, de la pluie, des vents qui basculent où
en quelques minutes lon passait du près au portant,
mobligeant à être sur le pont à manuvrer
sans cesse. Jétais à nouveau sous spi, quand
le boîtier de commande du pilote afficha un " pan "
rédhibitoire ( tombé sur le boîtier et il a
pris leau et le circuit électrique etait hors service
). Je devais rester accroché à la barre tant que lon
serait sous spi cest à dire pendant au moins une semaine
peut être plus.
Sans pilote capable de tenir le bateau sous
spi, il maurait fallu continuer en affalant régulièrement
mon spi ( voile propulsive), afin de dormir, je disais donc adieu
à la course et terminais le parcours en laissant mes concurrents
filer sous mes yeux.
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Après ma pénalité inique
de trente heures, infligé par le comité de course
( explication sur le site ), tous mes espoirs de revenir dans les
cinq premiers au classement général étaient
anéantis, il me restait plus quà faire une belle
deuxième étape et sauver la mise
Après une nuit entière à cogiter,
jai donc fait demi-tour pour rejoindre les Canaries, pour
ensuite rentrer sur La Rochelle, avec un équipier et un nouveau
boîtier.
Un goût amer et plein de frustration
marque ma première course au large, mais ma motivation ne
sest pas délité et jespère repartir
pour lédition de 2003.
Merci à tous de mavoir soutenu et davoir suivi
cette course avec autant de passion.
Armel
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