|SOMMAIRE| 

e-mail

Communiqué de presse N ° 12

 

Vous êtes nombreux à m’avoir suivi au plus près et à se demander ce qui s’est passé sur cette deuxième étape et pourquoi j’ai dû renoncer à terminer la course.

Après trois jours de mer, alors que j’étais dans le groupe de tête, en ayant bien " tricoté ", en gérant les bascules de vent, mon pilote m’a lâché. C’était de nuit avec un passage de front, de la pluie, des vents qui basculent où en quelques minutes l’on passait du près au portant, m’obligeant à être sur le pont à manœuvrer sans cesse. J’étais à nouveau sous spi, quand le boîtier de commande du pilote afficha un " pan " rédhibitoire ( tombé sur le boîtier et il a pris l’eau et le circuit électrique etait hors service ). Je devais rester accroché à la barre tant que l’on serait sous spi c’est à dire pendant au moins une semaine peut être plus.

Sans pilote capable de tenir le bateau sous spi, il m’aurait fallu continuer en affalant régulièrement mon spi ( voile propulsive), afin de dormir, je disais donc adieu à la course et terminais le parcours en laissant mes concurrents filer sous mes yeux.

 

Après ma pénalité inique de trente heures, infligé par le comité de course ( explication sur le site ), tous mes espoirs de revenir dans les cinq premiers au classement général étaient anéantis, il me restait plus qu’à faire une belle deuxième étape et sauver la mise…

Après une nuit entière à cogiter, j’ai donc fait demi-tour pour rejoindre les Canaries, pour ensuite rentrer sur La Rochelle, avec un équipier et un nouveau boîtier.

Un goût amer et plein de frustration marque ma première course au large, mais ma motivation ne s’est pas délité et j’espère repartir pour l’édition de 2003.

Merci à tous de m’avoir soutenu et d’avoir suivi cette course avec autant de passion.

Armel

Les Articles de Presse   communiqué précédent